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michel lhomme - Page 4

  • Sexe(s) et genre(s) ?...

    Le numéro 41 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, vient de paraître. Le thème retenu est celui du débat  autour du sexe et du genre... Avec ce numéro, la revue devrait prendre un rythme trimestrielle.

    Vous pouvez la commander sur le nouveau site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Très à la mode outre-Atlantique depuis les années 1970, la question du genre s’est réellement invitée dans les débats hexagonaux à partir de 2013, lorsque Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, voulut mettre en place son fameux « ABCD de l’égalité ». Il s’agissait pour elle d’expérimenter dans les écoles un programme de lutte contre le sexisme et les stéréotypes de genre. L’idée générale était d’éduquer à l’égalité et au respect entre les filles et les garçons.

    Si personne ne songe évidemment à contester l’importance d’une meilleure entente entre les sexes, ou même d’une plus grande équité à l’égard des femmes, les critiques n’en ont pas moins rapidement fusé contre cette mesure ministérielle, y compris à gauche : Sylviane Agacinski et Michel Onfray, parmi beaucoup d’autres, se sont opposés à certains excès des « théories du genre ». La plupart des intellectuels qui critiquent ces théories acceptent tout à fait l’idée que nous suivons partiellement des codes de genre (masculins ou féminins), sous la pression du contexte socio-culturel dans lequel nous baignons. Mais cela n’implique pas que nous soyons hommes ou femmes par pur conditionnement social ; et la place de l’inné dans la prise en compte du phénomène humain devrait être au contraire réhabilitée.

    Le public français n’a découvert les études de genre qu’assez tard et continue d’en avoir une connaissance approximative. Même le monde universitaire s’est montré plutôt indifférent, en comparaison de la déferlante des « gender studies » anglo-saxonnes. Qu’elle que soit l’opinion portée sur ce champ disciplinaire, une telle méconnaissance reste dommageable, dans la mesure où l’on ne peut cautionner ou réfuter avec intelligence que ce que l’on comprend. Les textes proposés dans ce numéro de Krisis tentent donc d’aborder avec nuance ces différentes problématiques, qui méritent bien sûr d’être traitées d’une manière précise et honnête, loin des emportements partisans de toute sorte.

    Au sommaire de la revue :

    Maurice Godelier / De la différence entre le masculin et le féminin et entre l’homme et la femme.

    Nancy Huston / Hommes en désarroi.

    Alain de Benoist / Les femmes selon Raymond Abellio.

    Entretien avec Jean-Paul Mialet / Le déni des différences sexuelles et ses conséquences sociales.

    David L’Epée / La performance de genre : une parodie sans modèle.

    Yves Christen / Une guerre des sexes dans le cerveau.

    Jacques Balthazard / L’orientation sexuelle est aussi une affaire de biologie.

    Thibault Isabel / Le sexe exclut-il le genre ? Réflexion sur l’inné et l’acquis dans l’identité homosexuelle.

    Yves Ferroul / Femmes et sexualités dans le bassin méditerranéen.

    Entretien avec Agnès Giard / Le sexe au Japon.

    Thibault Isabel / Le problème de la séparation des sexes à travers l’histoire. Hommes et femmes doivent-ils être complémentaires ou semblables ?

    Michel Lhomme / L’androgyne.

    Le texte : Mircea Eliade / Dieu-le-Père, Terre-Mère et hiérogamie cosmique. (1957)

    Françoise Bonardel / La crise de l’identité culturelle européenne.

     

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  • Entre le rêve et l'action...

    Le seizième numéro de la revue Livr'arbitres est en vente et comporte un dossier consacré à Dominique de Roux

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Portrait

    Dominique de Roux : avec des textes de Laurent Schang, Francis Bergeron, Philippe Barthelet, Pierre-Guillaume de Roux, Frédéric Saenen, Jérôme Besnard, Michel Lhomme, Alexandre Le Dinh, Jean Guenot, Jean-François Bory, Hubert Gerbeau, Pierre Marquand-Gairard, Guillaume Pinaut, Guilaine Depis et Stéphanie-Lucie Matherne...

    Coup de coeur

    Quoi de nouveau ? Fasciste !

    Nouveauté

    Deux singes à Saint-Tropez

    Polémique

          Peut-on encore croire en la jeunesse ?

    Réédition

    Chronique de Nouvelle France : L'appel de la race

    In memoriam

          Geneviève Dormann

    Nouvelle inédite

           Appelez-moi... (Michel Déon)

    Carnet de voyage

           Retour de Cuba

    D'une image, un film

           Frankenstein

     

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  • Tour d'horizon... (88)

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    Au sommaire cette semaine :

    Quo vadis Front national ?

    Les points de vue de Michel Lhomme sur Metamag, de Jean-Yves Le Gallou sur Polémia, de Guillaume Faye sur J'ai tout compris, de Laurent Ozon sur Boulevard Voltaire et de Julien Rochedy sur Valeurs actuelles...

    Du Front national au Front européen : l'urgence d'une autre stratégie, par Michel Lhomme

    Le programme économique du front national est-il crédible ?, par Jean-Yves Le Gallou

    Le Front national à la croisée des chemins,par Guillaume Faye

    Vers 2017. Le Front national au pied du mur, par Laurent Ozon

    Pourquoi le FN ne parvient pas à tuer l'UMP ?, par Julien Rochedy

     

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  • Tour d'horizon... (78)

    Yamamoto.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Metamag, Michel Lhomme évoque la révolte qui va embraser l'Algérie à l'occasion de la mort prochaine du président Boutlefika...

    Vers des funérailles dans le sang d'un Bouteflika agonisant ?

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    - sur son site, François-Bernard Huyghe évoque les affrontements dans le cyberespace...

    Le poids stratégique des cyberarmes

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  • Tour d'horizon... (71)

    Observateurs allemands.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Metamag, Michel Lhomme nous rappelle que, du fait des flux migratoires, l'Europe n'est pas à l'abri du virus Ebola...

    Ebola, retour du vieux temps

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    - sur Marianne, Régis Soubrouillard fait un point éclairant sur un traité international de libéralisation des services qui devrait entrer en vigueur en 2015...

    Vous avez aimé le traité transatlantique, vous adorerez TISA !

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    - sur Hérodote.net, Emmanuel Todd valide la thèse d'un réveil démographique russe...

    « La Russie nous surprendra toujours »

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  • L'Europe des Européens...

    Nous reproduisons ci-dessous un beau point de vue de Michel Lhomme, cueilli sur Metamag et consacré à l'Europe, à l'occasion des élections pour le parlement européen qui se déroulent aujourd'hui...  

     

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    L'Europe des Européens

    Le vote de dimanche est essentiel. Il est essentiel qu'à cette Europe des Européens, nous consacrions tous nos efforts de réflexion pour en assurer l'avènement par la libre décision. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, n'est pas l'Europe des Européens. Ce qui s'est accompli jusqu'à nos jours, c'est une nouvelle organisation de l'Europe, une Europe para-étatique, exclusivement dans le domaine de l'économie, dans celui de la satisfaction des besoins matériels de l'homme. C'est une Europe matérialiste enrichissant les Eurocrates, appauvrissant le peuple. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ce que les Eurocrates ont entrepris et poursuivi avec tant d'énergie et de persévérance, c'est la reconstruction de l'Europe matérielle. Il fallait sans doute le faire car l'Europe fut détruite sous une pluie de bombes ou par l'invasion à l'Est de l'armée rouge. Mais la reconstruction purement matérialiste et économique de l'Europe présentait dès le départ un danger non pas seulement théorique mais un danger de caractère éminemment pratique, un danger de nature politique : le danger économiste.

    Devons-nous blâmer aujourd'hui les victimes de cette confusion européenne ? Ecoutons les anciens mots : charbon et acier, liberté de circulation des marchandises, mouvement des capitaux, dérégulation financière, suspension des droits de douane, contingents et quotas, privatisation, monnaie unique... Il n'était  question que de politique commerciale, de politique agricole, de politique des transports, de politique sociale, de politique de conjoncture. Il n'était en réalité jamais question de politique tout court. En fait, dans le scrutin de dimanche, c'est essentiellement de cela qu'il s'agit : de l'Europe politique.
    Il ne s'agit plus du bien-être matériel des peuples, il ne s'agit plus de l'expansion d'une économie moribonde, du progrès social, des possibilités industrielles et commerciales. Pour certains, bien sûr, il s'agit encore d'y croire et de vanter les bienfaits du futur traité transatlantique qui, dans le dos des peuples, sans aucune concertation sera signé et précipitera la misère du peuple européen désormais inféodé aux diktats des grandes multinationales sans aucune norme sanitaire ou droit social. Mais pour nous, avant cela, il s'agit de défendre et de sauver dès à présent une civilisation, des règles morales, une conception de la vie et de la mort et même une certaine vision de l'amour, une position poétique.
    Il s'agit de dire non au mirage mercantile. Il s'agit de dire oui à la démocratie.
    Au-delà de l'Europe mercantile, du traité transatlantique, il importe samedi soir de se poser très honnêtement, très franchement la question : l'idée européenne, la construction européenne telle qu'on nous la propose à savoir l'élargissement sans fin sous le parapluie de l'Otan ont-elles été réellement approuvées, consciemment soutenues par les peuples, par la plus grande majorité des habitants européens ? Même les responsables des institutions européennes ne s'y trompent plus. Ils savent bien que leur gestion des problèmes ne correspond plus aux soucis de la vie journalière de l'homme européen et que pire, ils les aggravent, ils savent bien que tout a été décidé dans leur dos. 
    Ce sont les hommes du grand renoncement.
    Avant même qu'on construise l'Europe, notre continent possédait un riche patrimoine commun d'ordre culturel et spirituel que les dissensions, les divisions et les luttes souvent dues à la passion nationaliste parfois légitime, n'ont pu qu'estomper, mais jamais détruire. Ce n'est pas le moment, ce soir, d'approfondir ce qu'est une civilisation, ce que vaut le nationalisme mais nous sentons tous que si de notre passé grandiose, tout s'estompe et se perd dans la brume, il nous reste des valeurs, des principes, une éthique auxquelles nous croyons et qui nous distinguent nous, Européens convaincus et non sceptiques, des autres habitants du monde.
    Aujourd’hui, il faut bien faire le bilan : l'intégration économique dans laquelle nous nous sommes engagés n'a produit aucun résultat. L'échec de l'Europe n'est donc pas seulement l'échec économique mais l'échec d'une vision économique qui n'a rien produit au niveau moral, qui n'a produit que des hommes désincarnés ayant perdu tout lien de solidarité, des travailleurs et des chômeurs pour offrir leurs bras aux plus offrants, pour des salaires de misère. A ce titre, le vote de dimanche sera aussi un vote moral et social car les Eurocrates vantent la libre circulation des travailleurs européens comme facteur authentique d'intégration, comme l'ABC de l'interpénétration de nos peuples. Effectivement, la Commission européenne a toujours promu les mouvements migratoires et proposa même de donner à ces mouvements une ampleur considérable. Les Eurocrates furent aussi les hommes du grand remplacement, de l'échange des jeunes travailleurs, de l'ouverture sans fin des frontières, de la baisse des salaires et de la suppression programmée de la sécurité sociale et des retraites.
    Ce furent aussi les hommes de l'européanisation de nos entreprises familiales qui s'achève presque dans le sang : faillites des petites entreprises sans repreneurs, ventes aux puissances étrangères de nos plus beaux fleurons. Et pourtant, il en est qui osent encore parler de la richesse de l'Europe et qui vantent même ses vertus pacifiques, occultant superbement et délibérément les bombes sur la Yougoslavie, les attentats dans l'Italie des années de plomb, l'indépendance illégitime du Kosovo, les manipulations de l'Ukraine. Ils parlent alors d'une violence contenue sur le territoire français au prix d’une future guerre civile qui menace.
    La force de l'homme européen c'est, n'en déplaise à Spinoza, la force du libre-arbitre. Le libre-arbitre, c'est un peu pour l'homme européen comme le don précieux que les Dieux ont déposé à son berceau. Le vote de Dimanche offre une nouvelle possibilité au libre-arbitre de l'homme européen, il offre à ce libre-arbitre la possibilité rare de ne pas se confiner au libre-choix illusoire du consommateur et de son caddie. Le libre-arbitre de Dimanche, c'est le libre-arbitre de la communauté de destin des Européens, du rapprochement authentique entre les hommes européens sur le sort spirituel qui leur est commun. Ce sort, l'idée forte d'une autorité européenne, d'un Parlement européen authentique qui exprimerait le souci de l'intérêt commun d'un nouveau droit européen à construire, d'une assemblée constituante européenne.
    Il ne faut donc pas dimanche disperser ses voix. Il faut aussi choisir. Et puis, la France n'est pas seule. Depuis dix ans, partout en Europe, les yeux se sont décillés et la résistance de nos peuples s'est progressivement mais imperceptiblement rapprochée. Bien sûr, cela n'est pas dû aux progrès de l'Union ! Mais, le fait fondamental existe et subsiste : une certaine forme de conscience européenne est née et se développe, le sentiment d'appartenir à une civilisation commune qui incarne des idéaux et des valeurs spirituelles et morales communes. Ce n'est pas une conscience d'élites, c'est bien une conscience populiste. Mais nous, nous n'avons jamais eu peur du peuple car on reparle enfin de l'Europe comme politique, de l'Europe morale et philosophique, de l'Europe poétique, de Goethe, d'Hugo mais aussi l'Europe de Drieu et de Bardèche.
     
    Il faut donc voter librement pour cette Europe, pas dans le ressentiment, pas dans la colère mais dans la joie seulement, la joie de Beethoven qui saluait dans son hymne une vie nouvelle. C'est du vote de ce dimanche que notre Europe naîtra.
     
    Michel Lhomme (Metamag, 22 mai 2014)
     
     
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